J'améliore mon français écrit

L'objectif est ici de parcourir l'ensemble des valeurs que peuvent prendre les différentes modalités de mise en relation vues dans la première partie. Cause, condition, opposition, condition, justification, etc. : on va voir comment ces grandes valeurs se différencient, et avec quelles formes elles peuvent être exprimées.

On constatera notamment que s'il y a de larges pans d'intersection entre coordonnants et subordonnants, chaque modalité a cependant son propre champ de valeurs que l'on décrira.

Comprendre

Exercice : À vos stylos !

Les valeurs

Choisir ses mots subordonnants

Choisir ses mots coordonnants

Au terme de ce module, vous avez pu voir toutes les formes dont on dispose pour mettre en relation deux propositions, vous avez pu parcourir les valeurs que ces formes expriment, et vous avez des éléments pour choisir des expressions mettant en relation les propositions de manière claire et précise dans les textes que vous rédigez.

Le point important est de bien tenir compte de ce que vous voulez dire, de bien tenir compte du contexte et de ce qu'expriment les propositions, et de penser au mouvement que vous voulez donner à votre texte.

Entre deux propositions, peut-on mettre une virgule, un point, deux-points, un point-virgule ou rien ? Nous allons voir que cela dépend des configurations, des types de proposition et des types de relation entre propositions. Mais de manière générale, il faut éviter de multiplier les enchaînements sans ponctuation. Et surtout, il faut oser utiliser le point : peut-être plus qu'à l'oral, les phrases sont ce qui organise à l'écrit le discours ; il faut donc savoir clore ses phrases lorsque l'on écrit.

C'est ce que nous allons voir ici, avec d'abord des exercices de découverte pour reconstituer les principes en jeu, puis un exercice d'application.

On peut ainsi faire varier les formes utilisées. Et on peut surtout dans un second temps, choisir ce qui nous convient le mieux, en fonction du contexte, dans les textes que l'on écrit.

Comprendre

Exercice : À vos stylos !

La ponctuation entre propositions

Exercice : Ponctuation ou pas ?

Après les mots qui explicitent la relation posée entre les deux propositions, doit-on ou non mettre une virgule ? Cela dépend cette fois des types de mots utilisés, mais aussi de ce qui les suit. On va à nouveau parcourir mots coordonnants et mots subordonnants, mais la question est plus simple et sera plus rapidement réglée.

Comprendre

Exercice : À vos stylos !

La ponctuation qui suit mots subordonnants et coordonnants

Exercice : Virgule ou pas ?

Au terme de ce module, vous percevez peut-être mieux comment ponctuer les propositions d'une part, les mots qui les relient d'autre part. Il y a bien sûr de la variation possible. Cependant, il est important de penser à ponctuer : sauf choix délibéré, il n'est pas possible d'accumuler les propositions sans signe aucun, ou avec une simple virgule.

Et il est important aussi de comprendre que la ponctuation ne marque pas seulement les pauses comme on le pense parfois, mais marque aussi la syntaxe : les liens entre propositions, leurs positions respectives et la nature syntaxique des mots qui les relient.

À présent, vous devriez être mieux armé pour rédiger des phrases longues, coordonnées, simplement juxtaposées, ou contenant des propositions comparatives.

Il faut souvent faire des ellipses, pour ne pas répéter ce qui est semblable, mais surtout pour mieux faire contraster les éléments qui restent.

Dès que vous avez une hésitation, vérifiez bien la partie de la proposition que vous ne répétez pas, assurez-vous que les éléments que vous allez mettre en contraste se rattachent bien à l'élément dont ils dépendent. Vérifiez aussi que le contraste est solide, avec des séquences qui s'opposent terme à terme. Et, en même temps, veillez à ce qu'il y ait entre les deux séquences cet effet de miroir qui rend le contraste plus efficace.