Cette
cinquième partie « L’institutionnalisation : la création des
organisations de support et de développement de l’ergonomie » de la
Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie permet de mettre en évidence la
manière dont l’ergonomie s’est constituée en discipline scientifique
structurée par des sociétés savantes en France et à l’international, en
lien avec des organismes publics de recherche, des universités, des
associations de chercheurs, des organisations syndicales et patronales.
Il
s’agit également de comprendre comment les institutions de formations à
l’ergonomie et de recherche en ergonomie se sont développées de manière
à produire des professionnels pour les secteurs de l’industrie, des
mines, des services, de l’informatique, de la formation, de la
recherche… Cette institutionnalisation progressive s’est structurée par
diverses histoires d’organisations, parmi lesquelles : La Société
d’Ergonomie de Langue Française (SELF), l’Association Internationale
d’Ergonomie (IEA), des organismes de recherche, de prévention, de
sûreté, de sécurité et de fiabilité (INRS, IMDR), des associations
chercheurs (CNRS, ARPEGE, RJCE, EACE), des organismes de
professionnalisation (CREE, ARTEE, SNCE).Ces organisations ont contribué
à la production de cursus de formation en ergonomie qui se sont
développés dans les universités, de manière à satisfaire les demandes
sociales, les enjeux politiques et éthiques, les besoins économiques,
les nécessités de simplicité des produits pour les utilisateurs et les
citoyens…