3.3 : Les limites de la croissance
3. La croissance et l’environnement
Le rapport Meadows paru en 1972 (The Limits to Growth), est le premier à mettre en évidence les externalités négatives de la croissance, notamment l’épuisement des ressources naturelles et la pollution. Le rapport propose une croissance zéro pour préserver l'environnement car une croissance infinie est impossible dans un monde fini.
Les rapports du GIEC[1], le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat évaluent les conséquences de l’activité économique sur le climat, notamment les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.
La COP, la Conférence des parties, cherche à mettre en place des objectifs quantifiés de réduction des émissions de gaz à effet de serre[2]. La réalisation des objectifs de la COP est difficile en raison de la diversité des 196 pays. Le rôle des multinationales, l’influence des lobbies ou encore.
Des auteurs, en particulier Georgescu-Roegen (La loi de l’entropie et le processus économique, 1983) ou Richard Layard (Le prix du bonheur. Leçons d'une science nouvelle, 2007), prônent la décroissance et expliquent que la quête du bonheur doit supplanter l’accumulation de richesses.
Le consensus porte aujourd’hui sur la mise en place d’une économie durable, c’est-à-dire un système respectueux des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (critères ESG).
La question du passage d’une économie « brune » à une économie « verte » est complexe et intimement liée à la question de la répartition des gains de la croissance. Elle mérite également des développements approfondis.