2. La répartition des fruits de la croissance

Après 1945, en France, une croissance forte (« les 30 glorieuses ») s’est accompagnée d’une élévation du niveau de vie de la population, même si les conflits capital-travail restent fréquents. Cependant, chaque facteur de production semble tirer des gains de productivité une amélioration de son propre niveau de vie. La croissance semble unificatrice.

Les différents chocs (pétroliers, financiers…) subis par l’économie, la mondialisation et une croissance devenue faible (« les 30 piteuses ») ont accru les inégalités de salaire et de revenu. Les détenteurs du capital et les salariés qualifiés semblent plus tirer profit de la croissance que les salariés peu ou pas qualifiés. La croissance semble devenir un facteur de division.

La question de la répartition et donc, du rôle de l’État (fiscalité, transferts…) est au cœur du débat public et mérite des développements approfondis.

Ce constat est valable au niveau mondial[1].